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Etude VRD d'un lotissement 

Résumé

Conformément aux hautes directives de sa majesté le Roi, visant l’amélioration des conditions de vie de la population, la résorption de l’habitat insalubre et la lutte contre l’exclusion urbaine et sociale. Le Maroc s’est engagé dans une politique visant l’accélération des actions de résorption de l’habitat insalubre et la promotion de la production de l’habitat social. Conformément à cette politique, de nombreux projets d’envergure visant la création de nouvelles zones d’habitat en faveur des populations défavorisées ont vu le jour. 

Notre travail a été une manière de participer à cette politique, en préparant une partie des études VRD relatives à la viabilisation et le lotissement des terrains qui serviront d’assise à un projet de grande échelle visant la création d’une nouvelle zone principalement dédiée à l’habitat destinées aux couches sociales les plus démunis dans la périphérie de la ville de Fès.

I.1 Introduction générale 

Jusqu’à une époque récente dans l’histoire, les modifications qui s’effectuaient sur les espaces collectifs étaient à partir des critères purement architecturaux et de confort ceci à fait la consommation de l’espace était très abusives et le coût de l’habitat très élevé, la croissance rapide de la démographie, et la révolution industrielle apparue à la fin de 19eme siècle, ont traduit le fait que les habitants se regroupent dans des espaces très limités. 

De telles difficultés ont poussé les gens à rationaliser l’utilisation de l’espace, séparer les zones industrielles des zones agricoles et de celles à urbaniser, cette dernière qui fait l’objet de cette étude devra recevoir des opérations d’urbanisation qui permettent la satisfaction des quatre principaux objectifs :

Recherche la meilleure intégration possible de l’opération dans son environnement général.

• Limiter les coûts d’investissement sans pour autant négliger les problèmes techniques. 
• Créer un cadre de vie satisfaisant pour les usagers. 
• assurer un développement équilibré et harmonieux des communes afin de satisfaire ces quatre (04) principes, c’est toute une étude de faisabilité et de conception technique des opérations pour cela on fait appel aux VRD qui a une influence directe et déterminante pour atteindre les objectifs cités ci-dessus

I.2 Définition des VRD : 

Devant tous les points cités ci-dessus, l’ensemble des techniques de conception, et méthodes de calculs élaborés pour répondre aux quatre principes précités sont l’objet des VRD. Ces techniques interviennent dans la modification du terrain naturel (conception de la voirie et bâtisse) et également l’implantation des différents réseaux destinés aux services publics (AEP, Eclairage, Assainissement, … etc.).

I.3 VRD et urbanisme :

 Les concepteurs dans le champs d’application des VRD doivent intégrer dans leurs réflexions et dans leurs choix, les véritables contraintes techniques et économiques liées aux VRD ainsi à ne raisonner qu’en terme de sécurité et l’espace collectif en perdant de vue l’objectif final de ce type d’opération d’urbanisme réalisé pour les habitants, un cadre de vie dont toutes les conditions de sécurité et de confort sont réunies. Inversement, les concepteurs de l’aménagement et de l’implantation doivent intégrer dans leurs réflexions et dans leurs choix l’introduction des grands ensembles dans le cadre de vie qui satisfait les inspirations des habitants, et conformément à la planification de l’urbanisme, ainsi à raisonner en terme du confort et d’un aménagement de qualité. 

Ceci induit des difficultés techniques, et des investissements considérables pour la conception et la réalisation de l’opération. Pour faire face à ce paradoxe, il est toujours possible de trouver des solutions moyennes qui permettent d’assurer pour les habitants la sécurité et un confort minimum dans un cadre de vie simple.

II.2 Présentation de la zone du projet 

II.2.1 Relief

Le relief de la région est constitué essentiellement des collines au pied du Rif dans la zone du Nord, des montagnes du Moyen Atlas, des hautes collines du Missour et des plaines de Saïss. 

II.2.2 Climat

 Le climat de la région est dans son ensemble est de type continental. Le mois le plus chaud se situe en juillet. Les moyennes maximales des températures de septembre sont supérieures à celle de juin.

 II.2.3 Précipitations 

La moyenne des précipitations dépasse les 600 mm dans toute l’année avec des grêles et des inondations suite aux averses. La moyenne des précipitations les plus fortes est 121 mm dans le mois de Janvier, et la moyenne des précipitations les plus faibles est 2 mm dans le mois de Juillet. Ces précipitations sont caractérisées par des variations saisonnières importantes avec un climat humide en zone montagneuse, froid en hiver et tempéré en été.

2.4 Températures 

L'hiver se distingue par un froid rigide, la moyenne des températures pour le mois le plus froid (Janvier) indique 7,5°. L'été est chaud et sec, puisque la moyenne de température pour le mois le plus chaud (Juillet) est de plus de 37°. 

II.2.5 Hydrologie 

La région possède un système hydrologique complexe formé en partie par des oueds secs et des sources qui pendant la période des crues participent partiellement à la formation de la rivière de Sebou dont le bassin couvre une superficie de 40.000 km², en forme de cuvette, limitée par le Taza au nord, le boulmane au sud, Missour à l'Est et la province de Sefrou à l'Ouest. Ce bassin irrigue la plaine de Saïss (Meknes-Fès) et le Gharb..

II.2.6 Géologie 

La région, où se situe la commune d’AIN BEDA appartient au Causse Moyen Atlasique, notamment dans sa partie septentrionale constituée par une large dominance des formations dolomitiques et calcaires du Lias inférieur. Par ailleurs, la région présente également des dolomies litées du Lias moyen et des travertins du Quaternaire ou Pliocène. 

Du point de vue structure, le Lias inférieur domine sous des faciès très dolomitiques dans des synclinaux soit à large rayon de courbure soit plus pincés et allongés. 

De manière générale, la tectonique de cette région est calme, les failles étant cependant très nombreuses.

II.2.7 Couvert végétal

 Le couvert végétal varie en fonction de la nature du sol. Ainsi, on trouve l’olivier dans la partie nord, les forêts naturelles au Moyen Atlas et l’alfa au sud.

II.3 Synthèse du rapport géotechnique II.3.1 Aperçu géologique 

Le projet se situe géologiquement au niveau du sillon sud rifain. Ce bassin subsidient poste orogénique rifain sépare le domaine rifain de l’avant pays atlasique. Cette unité s’ouvre sur le plateau de Saïs. L’extrapolation de la carte géologique de Fès Ouest au 1/100 000. La carte géologique de Sefrou au 1/100 000, La carte de zonalité géotechnique de la ville de Fès et du relevé visuel de surface fait apparaitre les successions litho stratigraphiques suivantes : 

• Argile tirseuse et marne altérée brunâtre de surface à toit végétal. 
•  Limon argileux et marneux jaune, rosâtre à graves, et encroûtement calcaire par endroits notamment vers le Nord du projet, de formations quaternaires (RhabienSoltanien). 
•  Conglomérats meubles à matrice limono-tuffacée et qui correspondent à la continuité des formations plio-villafranchien conglomératiques, tuf et calcaires du synclinal du Saïss. 
•  Marne vert-grisatre à vert bleuâtre du domaine marneux Tortonien du couloir FèsTaza dont l’affleurement le plus important dans la région et Codiat Benjellik. En effet le site se développe au nouveau des flancs Sud à Sud-Ouest de cette série.

I.3.2 Type de reconnaissance

 La compagne de reconnaissance géotechnique a consisté en l’exécution de trente sondages. Ces sondages permettant la réalisation des coupes lithologiques des formations rencontrées , ainsi que les prélèvements d’échantillons pour essais au laboratoire.

Zone I : Au niveau des plateaux du coté route de Sidi Hrazem : D’une manière synthétisée, selon les coupes de sondages réalisés et les données géomorphologiques du site, il en ressort le zoning géotechnique schématisé sur plan donné comme suit : 

• Argile tirseuse et surface végétale de surface, sur une épaisseur de 0,5m. 
• Mince encroutement calcaire sous forme de pellicule sous terre végétale. 
• Limon rougeâtre graveleux par endroits. 
• Conglomérats meuble à matrice limono-tuffacée de 1,7 à 2,4 m d’épaisseur. 
• En profondeur au fond des sondages, de la mare jaune verdâtre. 

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