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Guide des techniques alternatives en assainissement: Viabilisation d’un site // Lien de Téléchargement : http://scapognel.com/fTo


Guide des techniques alternatives en assainissement:Viabilisation d’un site







RESUME :


Ce travail de fin d’étude s'est fixé comme objectif l'élaboration d'un guide pour les techniques alternatives en assainissement au Maroc. Pour ce faire, il s'est organisé en neuf (9) chapitres repartis en trois (3) parties.

La première portant sur l'Etat d'art des techniques d'assainissement comporte deux chapitres. Le premier présente les généralités en assainissement, le second s'intéresse au cas du Maroc en faisant un état des lieux de l'assainissement au Maroc. Cette partie permet de mettre en évidence les lacunes des techniques appliquées et met en exergue la nécessité d'appliquer d'avantage les techniques alternatives. Ce qui montre le bien-fondé de l'élaboration de ce guide.

La deuxième partie comporte trois(3) chapitres et porte sur l'élaboration du guide. Le premier chapitre fait état des techniques usuellement utilisées au Maroc pour le dimensionnement du réseau d'assainissement collectif. Le second est un guide qui présente les techniques alternatives applicables au Maroc. Le troisième chapitre est consacré à l'élaboration d'un guide de dimensionnement des bassins de rétention. Ceux-ci s'adaptent très bien au cas marocain et leur dimensionnement peut se faire par différentes méthodes. Deux d'entre elles, qui sont les plus appliquées font l'objet de formulaire et de fiches technique de dimensionnement.

La troisième partie qui comporte quatre (4) chapitres où il est question de l'application du guide sur le cas d'un site de Bouskoura.
Ce Rapport s'achève par la présentation des résultats de ce TFE ainsi que les perspectives de continuation qu'ouvre ce sujet.



INTRODUCTION GENERALE

Parmi ses nobles fonctions, l’ingénieur génie civil en général a à sa charge de bâtir des abris pour les personnes et leurs biens, de rendre ceux-ci accessibles, mais aussi de rendre agréable l’utilisation de ces différents ouvrages et cela, en veillant à minimiser les coûts aussi bien au niveau économique, social mais aussi sanitaire. Ainsi dans cette tâche de rendre l’environnement humain vivable par des moyens viables, l’ingénieur hydraulicien en particulier, après avoir assuré d’une part dans la desserte en eau potable, se doit d’autre part de maintenir l’équilibre du bilan hydrique en permettant l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales issues de la superficie concernée.

Il s’agit en effet pour l’ingénieur de recourir par priorité aux pratiques courantes dans les travaux qu’il mène, tout en respectant les normes fixées par le législateur ou le gestionnaire.

Ainsi dans notre projet il s'agira de procéder à l’assainissement d’un terrain de 35 hectares en commençant d’abord par les techniques usuelles puis les compléter par les techniques alternatives, non seulement pour trouver une solution dans le cas où les premières ne donnent pas satisfaction, mais aussi pour s’inscrire dans cette logique de protection de l’environnement et des pratiques de gestion optimisée (PGO) qui sont aujourd’hui incontournables.

Pour ce faire, au fil de ces 12 chapitres, nous commencerons dans une première partie par décrire la situation de l’assainissement au Maroc en nous basant sur les chiffres communiqués par les gestionnaires de ce domaine. Puis dans une deuxième partie nous cerneront les méthodes de dimensionnement usuelles des réseaux d’assainissement au Maroc avant de poser les bases de dimensionnement des techniques alternatives que nous utiliserons, en l’occurrence les bassins de rétention. La troisième partie quant à elle sera consacrée à l’application des bases de dimensionnement préalablement établies sur un cas pratique qui est la viabilisation d’un terrain de 35 hectares par les techniques alternatives en assainissement.

Ce projet, qui est un projet réel est proposé par le Bureau SERD qui se présente ainsi comme un partenaire de l’Ecole Hassania des Travaux Publics dans la formation des élèves ingénieurs, mais aussi affiche la reconnaissance du mérite et de la qualité de cette formation. Sa réalisation s’est déroulée d’une part au sein du Bureau d’Etudes SERD et d’autres parts avec l’équipe du Groupe Rainwater Harvesting Royaume du Maroc – EHTP au sein du département hydraulique de l’Ecole Hassania des Travaux publics.

Partie 1 : Etat d’art en matière d’assainissement liquide au Maroc


Introduction


L’assainissement liquide est une étape du cheminement de l’eau dans la nature. Dans le contexte actuel d’urbanisation effrénée, vus la croissance de la population et les aspirations au développement, il s’impose à nous de comprendre la position de l’assainissement dans le cycle de l’eau afin d’appréhender non seulement son importance mais aussi la nécessité de sa réalisation

I- Situation de l’assainissement dans le cycle de l’eau
Le cycle de l’eau, comprend plusieurs étapes. En commençant par l’évaporation des eaux, on peut les classer suivant l’enchaînement suivant :
  • L’évapotranspiration : l’eau part de la forme liquide à la forme vapeur en s’évaporant des grands plans d’eaux tels que la mer, les cours d’eau, les lacs etc… et des flaques d’eau plus petites tels que les eaux stagnantes et les eaux d’irrigation, mais aussi par la transpiration des êtres vivants.
  • L’accumulation en nuages
  • La tombée sous forme de précipitation
  • Après cette étape plusieurs branches suivent :
  • La restitution directe au milieu naturel : L’infiltration dans le sol, la tombée directe dans les grands plans d’eau et ruissellement vers ceux-ci
  • Le captage et l’utilisation par les êtres vivants puis la restitution au milieu naturel
  • Etc…
L’assainissement se situe dans cette étape de restitution au milieu naturel.


Figure 1: L’assainissement dans le cycle de l’eau

II- Les modes d’assainissement liquide


On désigne par mode d’assainissement la manière dont on procède à l’assainissement d’une localité en termes de regroupement ou non des habitats et des terrains à assainir ainsi que la gestion du processus d’assainissement.
Aussi distingue-t-on deux modes d’assainissement.

1- L’assainissement autonome

L’assainissement autonome, également appelé assainissement individuel ou assainissement non collectif, consiste à traiter les eaux pluviales et usées directement sur le terrain à assainir. Dans les zones d’habitats dispersés, le recours à l’assainissement autonome constitue une alternative à la construction de réseaux d’assainissement. Un système individuel conforme à la réglementation, adapté au type de sol, à la surface disponible et correctement entretenu permet d’assurer une protection satisfaisante des milieux récepteurs face à des rejets dispersés pour des coûts d’investissement largement inférieurs à ceux d’une desserte par réseau collectif.
Le système d'assainissement autonome a un certain nombre d'inconvénients:
  • Coûte cher (par le coût des vidanges)
  • Nécessite une alimentation en eau abondante et fiable sous canalisation
  • N’est possible que pour des logements à faible densité
  • Nécessite une vidange régulière des boues qui doivent être manipulées avec précaution

2- L’assainissement collectif


C’est un mode d’assainissement dans lequel on collecte les eaux pluviales et usées effluentes de plusieurs habitats. Celles-ci sont collectées et regroupées et acheminer vers un exutoire en passant par diverses installations dépendant du système d’assainissement adopté. Elles sont en générales à la charge de la collectivité publique qui peut léguer leurs gestions à des organismes tiers.

L’assainissement collectif se rencontre davantage dans les grandes agglomérations où leur installation s’impose souvent du fait du manque d’espace pour pratiquer l’assainissement autonome et aussi l’investissement requis est beaucoup plus rentable vu que l’on procèdera au branchement de nombreux logements qui sont à proximité les uns des autres. Il s’agit des systèmes qui collectent les eaux usées d’une zone comprenant un grand nombre de logements pour les amener à une station d’épuration.

Il donne lieu à plusieurs systèmes d’assainissement tels :
  • le système unitaire
  • le système séparatif
  • le système pseudo-séparatif
Le choix du mode d’assainissement liquide est influencé entre autres par la typologie de l’habitat et les conditions socioéconomiques de l’usager. La différence entre les modes d’assainissement est d’autant plus marquée que l’on est en présence de quartiers à habitat planifié, équipé de réseaux et de stations d’épuration, mais autour desquels se sont progressivement développés des quartiers à habitat spontané.

III- Les systèmes d’assainissement liquide urbain


On désigne par type ou système d’assainissement la manière de collecter les eaux pluviales et usées en termes de séparation ou non de ces deux types d’eaux dans les canalisations et autres ouvrages constitutif du réseau d’assainissement. On distingue trois (3) principaux systèmes d’assainissement liquide qui sont le système séparatif, le système unitaire et le système pseudo-séparatif.
Les systèmes d’assainissement doivent répondre aux objectifs suivants :
protéger la population et le milieu naturel contre les risques sanitaires liés aux eaux polluées;
  •  diminuer les rejets anthropogènes dans le milieu naturel;
  • conserver ou rétablir un régime hydrologique aussi naturel que possible dans les zones urbanisées;
  • obtenir une gestion optimale des eaux pluviales, si possible au niveau du bien-fonds, en vue de minimiser les dégâts liés aux événements de pluie exceptionnels et d’intégrer les eaux pluviales en tant qu’élément du paysage urbain.

Les réseaux correspondants sont à écoulement libre mais peuvent comporter certaines sections en charge. On distingue :

1- Système unitaire

1.1- Définition

L'évacuation de l'ensemble des eaux usées et pluviales est assurée par un seul réseau généralement pourvu de déversoirs permettant en cas d'orage le rejet direct, par surverse, d'une partie des eaux dans le milieu naturel.

Les réseaux unitaires posent certains problèmes. L’installation de station d’épuration est souvent confrontée à des critères de choix des débits des effluents et de leur qualité. Et lorsque ces ouvrages existent, les déversoirs d’orage et les stations d’épuration sont débordés lors des fortes précipitations.

2- Système séparatif

2.1- Définition

Le réseau séparatif distingue la collecte des eaux usées de celle des eaux de pluie. Une canalisation est donc réservée à l’évacuation des eaux usées domestiques (eaux ménagères) auxquelles peuvent se joindre, sous certaines conditions, des eaux industrielles quand elles ont des caractéristiques proches de celles des eaux domestiques.

Le réseau séparatif se trouve souvent complémentaire du réseau unitaire lors des extensions des villes et de la modernisation des réseaux.
Le principe du système d’assainissement séparatif est d’organiser la collecte des eaux pluviales et usées des habitats, voiries et équipement de façon à les conduire les eaux usées vers une station d’épuration s’il en existe et les eaux pluviales des bassins de rétention et des exutoires naturels. L’objectif de l’assainissement restant de débarrasser le milieu urbain des eaux qui peuvent devenir une nuisance en causant le moindre de dommages possible à l’environnement.

3- Le système pseudo-séparatif

3.1- Définition

C’est un système séparatif modifié qui permet d'admettre dans le réseau d’eaux usées des concessions les eaux de ruissellement provenant des toitures, des cours, des jardins et des eaux domestiques. Par contre les eaux de ruissellement des voies publiques et espaces libres sont évacuées séparément dans un réseau pluvial.


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